« Kuan Yin » a jamais été deux prénoms que j’ai détesté avant tout. Surtout à cause de mon paternel et de sa large main qui ne cessait de me caresser. Après ces quelques incidents, ma mère n’avait pas cessé d’espérer que je puisse retrouver le droit chemin. Allant voir les psychologues, suivant des cours de Tai chi, j’ai finalement retrouvé un semblant de paix. Me cachant derrière cette philosophie chinoise de Confucius avant de devenir mon quotidien ma vie. La scolarisation avait été plutôt fructueuse venant de ma part, j’étais une éponge. J’apprenais étonnamment vite les langues étrangères et je faisais tout pour rapidement devenir indépendante. Recevoir mon diplôme et ensuite quitter mon pays natal pour voyager et trouver un travail d’architecte internationale. Et ça, sans l’aide et l’appui de ma mère je ne serai pas rendue comme je suis actuellement à l’heure actuelle.
Amoureuse de chats, je ne peux pas dire non à une possibilité d’adoption. Par contre, ce n’est pas n’importe quelle race. Étant régulièrement absente, je n’ai plus ou moins le temps de m’attarder à faire le ménage, donc trois chats sphynx, bientôt quatre en vue. Ils sont si beau dans sa laideur. Ils prouvent que la beauté se trouve à l’intérieure et non à l’extérieur.

Pour compenser mon hyperactivité, je fais énormément de sport et surtout en allant au gym. Une fois, je me suis déjà retrouvée coincer dans un gym avec un homme. Ils avaient oublié de vérifier qu’ils avaient des clients et du fait, nous avions passé la nuit ensemble. Comment mettre à profit cette malchance, n’est-ce pas?

J’ai rencontré Shigure, il y a cinq ans, à Tokyo. Il m’avait énormément aidé pour apprendre le japonais et ensuite, on ne s’est plus ou moins quitter pour mieux se retrouver. La grande surprise de le surprendre à Séoul. Disons que notre relation, auparavant ambiguë, s’est davantage concrétisé naturellement. Une relation libre qui s’est améliorée à un mariage toujours aussi libre. Et ça, il a fallu qu’il me voit dans les pires moments de ma vie, me sauver, tuer pour moi, afin qu’on se retrouve ensemble pour le meilleur et pour le pire.

À Mokpo, c’est davantage un nouveau départ même si je reste architecte internationale. Mais disons que maintenant j’ai un pied à terre et que désormais j’ai un point B à mon point A - bonne compagnie ou pas. Je garde contacte avec ma mère, Chen Lan, ainsi que peu de ma famille, mais je suis très distante auprès d’eux sachant qu’ils ne m’ont jamais cru quand mon géniteur me faisait des choses étant petite.